Volkenrath Elisabeth

Publié le par Mémoires de Guerre

Elisabeth Volkenrath, née Mühlau, est née le 5 septembre 1919 à Schönau an der Katzbach (aujourd’hui Świerzawa), en Silésie, et pendue le 13 décembre 1945 à Hameln, en Basse-Saxe, était une Oberaufseherin (gardienne-chef), responsable SS dans différents camps de concentration nazis durant la Seconde Guerre mondiale

Volkenrath Elisabeth

Carrière

Elisabeth Volkenrath est née le 5 septembre 1919 à Schönau an der Katzbach (aujourd’hui Świerzawa), en Silésie. Anciennement coiffeuse, Volkenrath fut formée sous la responsabilité de Johanna Langefeld au camp de concentration de Ravensbrück pendant l'année 1941. Elle fut affectée en octobre 1942 à Auschwitz-Birkenau comme Aufseherin avec sa sœur Gertrud Weininger-Mühland. Toutes deux furent promues au grade de Rapportführerin (chef de rapport). En novembre 1944, elle fut promue Oberaufseherin (surveillante-chef) et supervisa trois pendaisons. 

À Auschwitz, elle rencontra le SS-Rottenführer Heinz Volkenrath, qui y travaillait depuis 1941 en tant que SS-Blockführer. Ils se sont mariés en 1943. Le commandement du camp des femmes, qui était séparé de celui des hommes par la voie de chemin de fer, fut assuré tour à tour par Johanna Langefeld, Maria Mandel, et Elisabeth Volkenrath. Elle travailla au camp de Bergen-Belsen comme gardienne en chef. Elle est arrêtée lors de la libération du camp, le 15 avril 1945 par l'Armée britannique et fut comme les autres gardiens, forcée à enterrer les corps des détenus morts du typhus dans des fosses. 

Procès

Jugée au procès de Belsen, avec 44 autres responsables du camp de Bergen-Belsen, entre le 17 septembre et le 17 novembre 1945 à Lunebourg (no 7 des accusés), Elisabeth Volkenrath est accusée de mauvais traitements sur les détenues, d’avoir participé aux sélections pour les chambres à gaz, d’avoir empêché les détenus de se nourrir et d’avoir tué une femme qui venait lui demander du travail en la poussant dans des escaliers. Elle niera avoir la connaissance des chambres à gaz, avoir tué cette femme et d’avoir empêché les détenus de manger mais affirma leur avoir « seulement repris de la nourriture s'ils en avaient trop ». La cour en reste sans voix... Elle est donc déclarée coupable et condamnée à mort par la justice militaire britannique et pendue à la prison de Hamelin le 13 décembre suivant, par le bourreau britannique Albert Pierrepoint. Ce jour-là, 3 femmes (dont Irma Grese et Juana Bormann) et 10 hommes furent pendus à 30 minutes d'intervalle, les hommes par paires, les femmes individuellement. 

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