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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Guillemin Henri

Henri Guillemin, né le 19 mars 1903 à Mâcon et mort le 4 mai 1992 à Neuchâtel en Suisse, est un critique littéraire, historien, conférencier, polémiste, homme de radio et de télévision français. Il publie aussi sous le pseudonyme de Cassius. Présentateur et créateur de plusieurs séries d'émissions historiques diffusées par la Télévision suisse romande entre 1962 et 1982 et sur Télé Luxembourg, son ton parfois déroutant et son enthousiasme lui assurent une popularité importante en Suisse à l'époque et de nos jours, grâce à la diffusion posthume de ses émissions sur Internet. Spécialiste du XIXe siècle, période qu'il aborde au départ par la littérature, Henri Guillemin a été qualifié de pamphlétaire. Il affirme prendre le contre-pied d'une « histoire bien-pensante » en s'attaquant à certaines figures françaises, historiques et littéraires, et notamment à celles qu'il qualifie ironiquement de « gens de bien » ou d'« honnêtes gens ». Plusieurs historiens reconnaissent son talent d'écrivain et son éloquence mais remettent en question sa méthodologie historique en soulignant sa partialité, son « manichéisme politique » ou son inclination pour les interprétations complotistes de l'Histoire. 

Guillemin Henri
Jeunesse, formation et débuts

Fils de Philibert-Joseph « Philippe » Guillemin, agent voyer né en 1865, sous le Second Empire, et de Louise-Hortense Thenoz, née en 1871 pendant la Commune, mère au foyer, Henri vient au monde au no 7 (aujourd’hui 57), rue de Lacretelle, à Mâcon (en Bourgogne). Il eut un grand frère, Henri-Joseph Guillemin, né en 1893 à Lugny (et mort en bas âge), et une grande sœur, Marie-Louise-Angèle Guillemin, également née à Lugny (le 2 octobre 1895) où le couple résidait et décédée en 1985. Orphelin très jeune, son père Philippe, agent-voyer de 3e classe un temps en poste à Lugny, est un républicain convaincu et patriote, de surcroît très antireligieux, alors que sa mère, Louise, est une catholique pratiquante très pieuse. Henri dira plus tard avoir été peiné par ce conflit familial qu'il réussira à surmonter grâce à ses rencontres (notamment Marc Sangnier, fondateur du mouvement politique Le Sillon). Il a 11 ans lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale, mais son père alors âgé de 50 ans n'est plus mobilisable. La famille restera donc soudée.

Il est d’abord élève au lycée Lamartine de Mâcon avant d’entrer au lycée du Parc de Lyon, puis à l’École normale supérieure en 1924 (27e sur 30). Il y côtoya notamment Jean-Paul Sartre et Pierre-Henri Simon avec lequel il gardera une amitié profonde bien que les deux hommes fussent opposés en matière d'idéologie politique (Simon étant à droite). Il devient le secrétaire de Marc Sangnier et s’engage résolument en faveur du catholicisme social. Reçu cinquième à l'agrégation de lettres en 1927, il enseigne pendant huit ans au lycée tout en consacrant sa thèse (sous la direction de Daniel Mornet) au Jocelyn de Lamartine. À trente-trois ans, il est nommé professeur à l’université du Caire (d’octobre 1936 à juin 1938), puis à la Faculté des lettres de l’université de Bordeaux (1938-1942). La guerre et l’Occupation mettent fin à ce parcours jusque-là académique. 

Carrière

Vichy et la polémique sur Rousseau

Guillemin publie en 1942 son ouvrage Cette affaire infernale, qui traite de la rupture de Rousseau avec Hume et qui lui vaut d'être primé par l'Académie française. La même année, il publie de nombreux articles sur le philosophe genevois dans la Gazette de Lausanne. D'après Pascale Pellerin (chercheuse au CNRS), cet essai « trace un portrait de Rousseau qui l’identifie au juif français de 1942. [Il] dessine un chrétien hostile au pouvoir ecclésiastique, fidèle à la parole du Christ, porteur du message évangélique, incarnation de ce christianisme primitif englué dans ses origines sémitiques, tout ce que détestent l’extrême droite nationaliste et les nazis ». Il y relève les attaques proférées contre le citoyen genevois pour dénoncer la politique d'extermination des juifs et déclarer son refus profond de l'antisémitisme. 

Le 12 avril 1942, dans la Gazette de Lausanne, Guillemin prend la défense de Rousseau contre un extrait de la critique de Maurras en 1899, « possédé d’une « rage mystique », « aventurier nourri de révolte hébraïque, [...] un de ces énergumènes qui, vomis du désert... promenaient leurs mélancoliques hurlements dans les rues de Sion ». Dans L'Action française du 16 avril 1942, Maurras se corrige et parle de Rousseau et des rousseauistes comme de « faux prophètes » au lieu de « prophètes juifs », le philosophe représente pour lui « le cas-type de l’insurgé contre toutes les hiérarchies, le cas essentiel de l’individualisme anarchique ». Henri Poulain, dans un article du journal Je suis partout, dénonce les fréquentations gaullistes et anglophiles de Guillemin, alors proche de la Résistance. Il fuit la France le 14 juillet 1942 pour s'exiler à Neuchâtel, en Suisse. 

Après-guerre

À la Libération, après avoir tenté, en vain, d’obtenir un poste à la Sorbonne, il devient attaché culturel à l’ambassade de France en Suisse à Berne (jusqu’à sa retraite, en 1962). Il partage ensuite sa vie entre la France et la Suisse. « Brillant conférencier très apprécié dans le monde francophone », Henri Guillemin enregistre plusieurs séries d'émissions historiques ou littéraires pour la Télévision suisse romande : Les dossiers de l'histoire, En appel et Henri Guillemin présente. Ces émissions portent notamment sur Jean Jaurès (1962), Napoléon Bonaparte (en 18 séquences vidéo dont 3 ont été perdues, 1968), Léon Tolstoï, Céline – qu'il défendait – et Charles-François Landry (1969), Jeanne d’Arc (1970) et la Commune de Paris (en 13 séquences, 1971). En 1982, il enregistre une série de huit conférences (d’à peu près 30 min chacune) sur Pétain et le régime de Vichy, également pour la Télévision suisse romande, dans le cadre de l’émission Les dossiers de l’histoire. Radio-Canada a aussi diffusé en 1968 Napoléon vu par Guillemin, une série de 3 conférences sur Napoléon Bonaparte, sa vie, son œuvre. L'énigme Jeanne-d'Arc, série composée de plusieurs épisodes, a été diffusée en 1971 tandis que Portraits de révolutionnaires (Lénine, Staline, Trotsky) a été diffusée en 1983.

Postérité

En 2002 a été fondée l’association « Présence d’Henri Guillemin », avec pour but de faire connaître la personnalité, la pensée et l’oeuvre d’Henri Guillemin. Son action s’appuie sur l’organisation de colloques ou journées d’études, l’édition d’un bulletin annuel et la mise en ligne d’un site internet. L’association est hébergée à l’hôtel Senecé, siège de l’Académie de Mâcon, et présidée par Joëlle Pojé-Crétien. Le 26 octobre 2013 à Paris, se déroule un colloque « Henri Guillemin et la Révolution française - Le moment Robespierre » (Institut Catholique de Paris). Les vidéos du colloque sont disponibles sur le site de l'association « Les ami(e)s d'Henri Guillemin ». D'autres vidéos de ses conférences sont remises en ligne, ainsi que les enregistrements audio, également sur le site Internet de l'association « Les Ami(e)s d'Henri Guillemin. » 

Durant les années 2014 et 2015, Henri Guillemin connaît un regain d'intérêt grâce aux vidéos de ses conférences et ses émissions, mises en ligne sur Internet. Le 19 novembre 2016, se déroule à Paris un colloque « Henri Guillemin et la Commune - le moment du peuple ? ». Les vidéos du colloque sont disponibles sur le site de l'association « Les Ami(e)s d'Henri Guillemin ». L'historienne marxiste-léniniste Annie Lacroix-Riz, militante au Pôle de renaissance communiste en France, évoque favorablement l'œuvre de Guillemin sur la Commune. L'une des bibliothèques du service commun de documentation de l'Université Bordeaux-Montaigne, héritière de la Faculté de lettres de l'Université de Bordeaux, porte son nom du 21 novembre 2003 jusqu'à sa démolition en janvier 2021 dans le cadre des travaux du campus.

Une œuvre éclectique

Henri Guillemin est avant tout un spécialiste du XIXe siècle, qu’il aborde au départ par la littérature (sa thèse sur Alphonse de Lamartine en 1936, puis ses travaux sur Gustave Flaubert, Victor Hugo, Émile Zola ou Jules Vallès). Il poursuit ensuite ses recherches sur l’histoire du XIXe siècle, notamment sur la question sociale sous la IIe République et les relations entre l’Église et l’État (Histoire des catholiques français au XIXe siècle, 1947). L'œuvre éclectique de Henri Guillemin s’intéresse autant à de grandes figures révolutionnaires qu’à de grands noms de la littérature, qu’il n’hésite pas à malmener (Benjamin Constant, Alfred de Vigny, André Gide). De ses coups de cœur, ressort le portrait d’un Guillemin anticlérical et chrétien de gauche. Il se définit lui-même comme un homme de gauche, patriote (mais pas nationaliste) et gaulliste de 1940 à 1947. Il évoque dans ses interviews que ce besoin de « démystification » vient de sa colère à l'égard de l'histoire enseignée à l'école, qu'il considère comme trop éloignée de la vérité. Dans la plupart de ses livres (sa trilogie sur la guerre de 1870 ou encore son analyse de l’affaire Pétain), il affirme prendre le contre-pied de ce qu’il appelle « l’histoire bien-pensante » et revendique une passion sans faille pour la vérité, aussi bien littéraire qu'historique, qu'il résume par « lorsque j'apprends une vérité méconnue, je ne peux pas me taire ! ». Ancien chargé de collection des livres religieux et historiques aux éditions du Seuil, Jean-Pie Lapierre affirme dans le Dictionnaire des intellectuels français que « (...) Parallèlement à son enseignement, [Guillemin] a été un critique et un conférencier infatigable dont la notoriété lui valut un public fidèle dans tous les pays francophones. Ses conférences, comme ses livres, rendent compte des enquêtes minutieuses du critique littéraire, dont l'érudition sert l'humeur. Méticuleux lecteur des œuvres, il inventorie toutes les archives des auteurs qu'il étudie : traqueur du mensonge et des silences, il les dévoile dans leurs rapports toujours révélateurs à l'argent, à l'amour, au pouvoir. Parmi d'autres, Rousseau, Robespierre, Lamartine, Hugo, Jaurès furent ses gloires ; Voltaire, Bonaparte, Constant, Vigny, ses victimes. Historien, il s'attache à Jeanne d'Arc, à Robespierre et surtout à la Commune. Ses portraits à l'emporte-pièce, non dénués d'injustice, ses raccourcis, non dénués d'humour, lui valent la férule des spécialistes et le succès du public. » 

Vie personnelle

Henri Guillemin était marié à Jacqueline Rödel (1910-2001), fille de Jacques Rödel, ancien secrétaire du mouvement politique Le Sillon, et était père de quatre enfants : Philippe (né en 1932), Françoise (1933), Mariannick (1938) et Michel (1944). Son témoin de mariage était François Mauriac. Jacqueline Guillemin est morte en 2001 à 90 ans. Le souvenir d'Henri Guillemin est perpétué à Mâcon par un amphithéâtre appartenant à la ville (situé cours Moreau et naguère intégré à l’Institut de recherche du Val de Saône-Mâconnais) et par une rue inaugurée le 18 mars 2005, qui portent son nom. 

Décès

D'une santé pulmonaire fragile (en 1926, alors à l'École normale, il est victime dans la rue d'une hémoptysie et on diagnostique alors une lésion pulmonaire) et de surcroît fumeur régulier, Henri Guillemin meurt le 4 mai 1992 à Neuchâtel, en Suisse, où il possédait une maison avec son épouse depuis les années 1960. Il est enterré dans son Mâconnais natal, dans le cimetière du village de Bray (Clunisois), où, depuis 1960, il possédait une maison – dénommée Le Terrier – dans laquelle il passait plusieurs mois chaque été (au hameau de La Cour-des-Bois). 

Publications
  • Le Jocelyn de Lamartine. Étude historique et critique avec des documents inédits, Paris, Boivin, 1936, 858 p.
    • Prix Paul-Flat de l’Académie française
  • Les visions. Poème inachevé de Lamartine (thèse complémentaire pour le doctorat ès-Lettres), Paris, Les Belles Lettres, 1936, 255 p.
  • Flaubert devant la vie et devant Dieu, Paris, Plon, 1939, 235 p. Préface de François Mauriac. Réédition Utovie.
  • Lamartine, l’homme et l’œuvre, Paris, Boivin, 1940, 166 p. Réédition Utovie.
  • Une histoire de l’autre monde, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1942. Réédition Utovie.
  • Connaissance de Lamartine, Fribourg, Bibliothèque de l’université, 1942, 312 p. Réédition Utovie.
  • « Cette affaire infernale ». Les philosophes contre Jean-Jacques. L’affaire Rousseau-David Hume, 1766, Paris, Plon, 1942. Réédition Utovie.
    • Prix Montyon de l’Académie française
  • Un homme, deux ombres (Jean-Jacques, Julie, Sophie), Genève, Au milieu du monde, 1943, 323 p. Réédition Utovie.
  • Les affaires de l’Ermitage, 1756-1757, Genève, Annales Jean-Jacques Rousseau, 1943.
  • La bataille de Dieu. Lamennais, Lamartine, Ozanam, Hugo, Genève, Au milieu du monde, 1944, 246 p. Réédition Utovie.
  • Les écrivains français et la Pologne, Genève, Au milieu du monde, 1945.
  • Sous le pseudonyme de Cassius : La vérité sur l’affaire Pétain, Genève, Au milieu du monde, 1945, 218 p. Réédition Utovie.
  • Rappelle-toi, petit, Porrentruy, Portes de France, 1945. Réédition Utovie.
  • La vérité sur l'affaire Pétain, Genève, 1945, 226p. Réédition Utovie
  • Lamartine et la question sociale, Paris, Laffont, 1946. Réédition Utovie.
  • Histoire des catholiques français au XIXe siècle (1815-1905), Genève, Au milieu du monde, 1947, 393 p. Réédition Utovie.
  • Lamartine en 1848, Paris, P.U., 1948. Réédition Utovie.
  • La tragédie de Quarante Huit, Genève, Au Milieu du Monde, 1948.
  • Cette nuit-là, Neuchâtel, Le Griffon, 1949. Réédition Utovie.
  • L’humour de Victor Hugo, Boudry, La Baconnière, 1951.
  • Victor Hugo par lui-même, Paris, Le Seuil, Collections Microcosme "Écrivains de toujours", 1951, 190 p.
  • Victor Hugo. Pierres (vers et prose), Genève, Éditions du Milieu du monde, 1951.
  • Le Coup du 2 décembre, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », 1951, 479 p. Réédition Utovie.
  • Victor Hugo et la sexualité, Paris, Gallimard, 1954.
  • M. de Vigny homme d’ordre et poète. N.R.F. Gallimard 1955, in- 12 de 202 pp. + 3 ff. non chiffrés. Fac-similé, en frontispice, d’une page du manuscrit de Vigny.
  • Claudel et son art d’écrire, Paris, Gallimard, 1955.
  • Les origines de la Commune. t. I : Cette curieuse guerre de 70. Thiers - Trochu - Bazaine, Paris, Gallimard, 1956, 266 p. Réédition Utovie.
  • À vrai dire, Paris, Gallimard, 1956, 214 p.
    • Guillemin y reprend contre André Gide les accusations portées deux ans plus tôt dans son article « À propos du Journal de Gide », Journal de Genève, 9 janvier 1954, page 3. André Gide aurait, en 1946, dissimulé des passages collaborationnistes de son Journal publié en 1940. Mais comme le remarqua très vite Henri Massis, l’accusation ne tient pas.
  • Benjamin Constant muscadin, Paris, Gallimard, 1958. Réédition Utovie.
  • Madame de Staël, Benjamin Constant et Napoléon, Paris, Plon, 1959, 210 p.
  • Les Origines de la Commune. t. II : L’héroïque défense de Paris, Paris, Gallimard, 1959, Réédition Utovie.
  • Zola, légende et vérité, Paris, Julliard, 1960, 193 p., Réédition Utovie.
  • Les Origines de la Commune. t. III : La capitulation, Paris, Gallimard, 1960. Réédition Utovie.
  • Éclaircissements, Paris, Gallimard, 1961.
  • L’Énigme Esterhazy, Paris, Gallimard, 1962, 263 p. Réédition Utovie.
  • Présentation des Rougon-Macquart, Paris, Gallimard, 1964. Réédition Utovie.
  • L’Homme des Mémoires d’Outre-Tombe, Paris, Gallimard, 1965. Réédition Utovie.
  • L'Affaire Dreyfus documentaire, 1965
  • L’Arrière-pensée de Jaurès, Paris, Gallimard, 1966, 235 p. Réédition Éditions Utovie, 2003.
  • La Première résurrection de la République, 24 février 1848, Paris, Gallimard, 1967. Réédition Utovie.
  • Le « converti ». Paul Claudel, Paris, Gallimard, 1968, 242 p. Réédition Utovie.
  • Pas à pas, Paris, Gallimard, 1969.
  • Napoléon tel quel, Paris, Trévise, 1969, 153 p. Réédition Utovie.
  • Jeanne, dite Jeanne d’Arc, Paris, Gallimard, 1970. Réédition Utovie.
  • L’Avènement de Monsieur Thiers, suivi de Réflexions sur la Commune, Paris, Gallimard, 1971. Réédition Utovie.
  • La liaison Musset-Sand, Paris, Gallimard, 1972. Réédition Utovie.
  • Précisions, Paris, Gallimard, 1973.
  • Nationalistes et nationaux (1870-1940), Paris, Gallimard, « Idées », 1974, 476 p.
  • Regards sur Bernanos, Paris, Gallimard, 1976. Réédition Utovie.
  • Sulivan ou la parole libératrice, suivi de Passez les passants par Jean Sulivan, Paris, Gallimard, 1977.
  • Victor Hugo, Paris, Le Seuil, 1978.
  • Charles Péguy, Paris, Le Seuil, 1981. Réédition Utovie.
  • L’Affaire Jésus, Paris, Le Seuil, 1982, 152 p.
  • Le Général clair-obscur, Paris, Le Seuil, 1984.
  • L’Engloutie. Adèle, fille de Victor Hugo, Paris, Le Seuil, 1985, 158 p.
  • Napoléon légende et vérité, Paris, Utovie/h.g., 1986, 159p.
  • Robespierre, politique et mystique, Paris, Le Seuil, 1987, 422 p.
  • Silence aux pauvres !, Paris, Arléa, 1989, 120 p. (Guillemin avait initialement considéré comme titre "Éloge des vaincus"50)
  • Vérités complémentaires, Paris, Le Seuil, 1990, 386 p.
  • Du courtisan à l’insurgé. Vallès et l’argent, Paris, Arléa, 1990, 164 p.
  • La Cause de Dieu. Essai, Paris, Arléa, 1990, 215 p.
  • Regards sur Nietzsche, Paris, Le Seuil, 1991, 310 p.
  • Une certaine espérance. Conversations avec Jean Lacouture, Paris, Arléa, 1992, 186 p. Réédition Utovie.
  • Malheureuse Église, Paris, Le Seuil, 1992, 250 p.
  • Les Passions d’Henri Guillemin, Boudry, La Baconnière, 1994, 448 p.

Les Éditions Utovie sont devenues l’éditeur exclusif des œuvres de Henri Guillemin. Les conférences audio sont également éditées en livre + CD par le même éditeur.

  • 1789-1792/1792-1794. Les deux Révolutions françaises, Bats, Éditions Utovie, 2013, 280 p., (ISBN 978-2-86819-774-0)

Correspondance

  • « Henri Guillemin, historien de Jaurès : lettres d'Henri Guillemin à Madeleine Rebérioux (1961-1991) », Cahiers Jean Jaurès, n° 144, avril 1997, Paris, Société d'études jaurésiennes

Conférences et entretiens télévisés

  • Conférences et entretiens télévisés, sur la Télévision suisse romande, accessibles sur le site de la Radio télévision suisse.
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