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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Bob le flambeur

Bob le flambeur est un film français de Jean-Pierre Melville tourné en 1955 et sorti en 1956. Bob le flambeur, un gangster à la retraite, passe son temps à jouer dans les bars. Un matin, sur le chemin du retour, il remarque une jeune fille qui discute avec le commissaire Ledru et finit par monter dans la voiture du policier. Le soir, au bar d'Yvonne, il la revoit. Elle s'appelle Anne et se bat contre la solitude et la pauvreté. A bout de ressources, elle est sur le point de se prostituer. Attendri, Bob lui propose de l'héberger. Après quoi, accompagné de Paulo et Roger, il part à Deauville pour une affaire. Bob a en effet appris que, le soir du Grand Prix, le coffre du casino contient habituellement des sommes fabuleuses. Le flambeur est tenté...

Bob le flambeur de Jean-Pierre Melville
Bob le flambeur de Jean-Pierre Melville

Bob le flambeur de Jean-Pierre Melville

Fiche technique
  • Réalisation : Jean-Pierre Melville
  • Scénario original : Jean-Pierre Melville
  • Adaptation : Jean-Pierre Melville et Auguste Le Breton
  • Dialogue : Auguste Le Breton
  • Photographie : Henri Decae
  • Assistant-réalisateur : François Gir, Yves-André Hubert et Leo Fortel
  • Son : Jean Carrère et Pierre Philippenko
  • Musique : Eddie Barclay et Jo Boyer
  • Non crédité : La Valse des Lilas (1955) de Michel Legrand que l'on peut entendre en illustration sonore d'une scène dans la boite de nuit.
  • Décors : Claude Bouxin
  • Montage : Monique Bonnot
  • Script : Jacqueline Parey
  • Société de production O.G.C. - Organisation générale cinématographique (Paris)
  • Société de production Cyme Productions
  • Société de production Play Art
  • Société de production Protis Films (Marseille)
  • Directeur de production Florence Melville
  • Distributeur d'origine Mondial Films (Paris)
  • Pays : France
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - 35 mm - Son mono
  • Genre : Policier
  • Durée : 98 minutes
  • Date de sortie : France -  : 24 août 1956 (Paris)
Distribution
  • Roger Duchesne : Robert Montagné dit Bob le Flambeur
  • Isabelle Corey : Anne, l'entraineuse
  • Daniel Cauchy : Paulo
  • Guy Decomble : Le commissaire Ledru
  • Simone Paris : Yvonne
  • André Garret : Roger
  • Claude Cerval : Jean, le croupier du Casino de Deauville
  • Colette Fleury : la femme de Jean
  • Gérard Buhr : Marc , le proxénète
  • Howard Vernon : Mc Kimmie
  • Kris Kersen : un gangster
  • Jean-François Drach : un gangster
  • René Havard : un policier
  • Emile Cuvelier : un policier
  • Roland Charbeaux : un policier
  • François Gir : un policier
  • Tételman : le « tailleur »
  • Annick Bertrand : fille au bar
  • Yvette Amirante : la copine d'Anne
  • Yannick Arvel : fille au bar
  • Jean-Marie Robain : un joueur de poker
  • Jean-Pierre Melville : la voix du narrateur
  • François André : M. André, le directeur du casino de Deauville
  • Max Dejean : un touriste au night club
  • Maurice Magalon : le changeur
  • Louis Saintève : un monsieur âgé au Privé
  • Charles Charasse : le croupier (non crédité)
  • André Salgues
  • Pierre Durrieu
Critique du 21/02/2018 Par Aurélien Ferenczi

Genre : polar épuré.

Bob, un voyou sur le retour, tente un dernier coup, monté avec le jeune Paulo, son disciple : cambrioler le casino de Deauville. Mais la passion du jeu reprend le flambeur…

Ce premier polar de Jean-Pierre Melville, tourné en solitaire avec un minimum de moyens, rompt déjà avec la tradition toute récente de la série noire à la française. Les personnages y ont le naturel (affecté, mais nouveau) des gangsters des films américains, et l’action s’enrichit d’un regard quasi documentaire sur Bob et son quartier — le Paris populaire aura rarement été aussi bien filmé. Enfin, la matière dramatique possède l’ironie des grands malentendus tragiques : c’est en gagnant l’argent qu’il s’apprêtait à voler que Bob signe sa perte…

Le résultat est composite, annonciateur de la Nouvelle Vague (notamment par son mode de production), plus chaleureux que le hiératique Samouraï, mais s’appuyant aussi sur des archétypes que certains prendront pour des clichés. Sous le film de genre se cache une œuvre personnelle et maniérée…

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